• Photo de Georges Azzopardi.

    Mes Enfants


    Ces mots raisonnent dans ma tête
    Veille du jour qui nous fête
    Je veux vous les faire partager
    Car vous êtes ma fierté

    Ma vie aurait été vide
    Sans intérêt et insipide
    Si vous n’existiez pas
    Je n’aurai jamais entendu « PAPA »

    Sur le chemin de la vie
    De mon mieux je vous ai conduits
    Avec mes erreurs et mes absences
    Devant vos demandes et votre impatience

    J’ai essayé de vous apporter mes valeurs
    Celles que j’ai dans le cœur
    Vous donner ce que je n’ai jamais eu
    Avoir un père il m’aurait plu

    La vie et la course contre le temps
    Ont fait que je vous vois moins souvent
    Mais en moi vous êtes toujours présents
    Car vous êtes mes enfants.

    Georges Azzopardi


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    Journée de printemps

    Ici, le rocher, l'arbre et l'eau

    Font pour mon œil ce qu'il convoite.

    Tout ce qui luit, tremble ou miroite,

    Forme un miraculeux tableau.



    Sur le murmure qui se ouate

    Le rossignol file un solo :

    L'écorce blanche du bouleau

    Met du mystique dans l'air moite.



    A la fois légère et touffue

    La lumière danse à ma vue

    Derrière l'écran du zéphyr ;



    Je m'attarde, et le soir achève

    Avec de l'ombre et du soupir

    La félicité de mon rêve.

    Maurice Rollinat
      


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  • Cet ange vient du blog d 'Eve, je voulais le mettre à gauche mais je ne sais pas encore bien gérer mon blog !

    Archange féminin dont le bel œil, sans trêve,
    Miroite en s'embrumant comme un soleil navré,
    Apaise le chagrin de mon cœur enfiévré,
    Reine de la douceur, du silence et du rêve.

    Inspire-moi l'effort qui fait qu'on se relève,
    Enseigne le courage à mon corps éploré,
    Sauve-moi de l'ennui qui me rend effaré,
    Et fourbis mon espoir rouillé comme un vieux glaive.

    Rallume à ta gaîté mon pauvre rire éteint ;
    Use en moi le vieil homme, et puis, soir et matin,
    Laisse-moi t'adorer comme il convient aux anges !

    Laisse-moi t'adorer loin du monde moqueur,
    Au bercement plaintif de tes regards étranges,
    Zéphyrs bleus charriant les parfums de ton cœur !

    Maurice Rollinat.
    Read more at http://www.poesie-francaise.fr/maurice-rollinat/poeme-l-ange-gardien.php#ZBdRGP9054Hc4DwX.99

     

     


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