• Il existe plusieurs interprétations sur l’origine du mot Estérel.
    La source latine, ester, le rocher, ou sterilis.
    Il est vrai que l’endroit se prête mal aux cultures.
    Pour d’autres, il viendrait du nom d’une tribu celto-ligure locale, les Sueltiri. La légende de la fée Esterelle qui « habite » le massif depuis le moyen-âge est plus séduisante : bienveillante, la fée soigne les femmes stériles pour les rendre fertiles.

    L’Estérel est un petit massif éruptif (32 000 ha), de faible altitude (point culminant : le mont Vinaigre, 614 m), composé essentiellement de porphyre rouge (ou rhyolite amarante) profondément érodé et raviné.
    Les reliefs sont très déchiquetés et spectaculaires : gorges, falaises, chaos de blocs, grottes, aiguilles, obélisques. La couleur de la roche varie du rouge orangé au bleu (le porphyre bleu ou estérellite, fut utilisé par les romains dans leurs monuments).




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  • MON GUIDE

    Aujourd’hui je prends la mer
    Mon esquif reflète la lumière
    D’un soleil pâle au couchant
    Sans regret mais le cœur battant

    Je laisse sur le sable du rivage
    Ma vie et ces années d’apprentissages
    De l’enfant à l’homme vieillissant
    Que je suis devenu à présent

    La voile gonflée chante au vent
    Ma main sur la barre droit devant
    Je suis ivre d’air pur et d’embruns
    Qu’importe ce que sera demain

    Je t’appelle et te cherche du regard
    Viens à moi en transperçant ce miroir
    Pour me guider dans la lueur du soir
    Pour éviter que je m’égare

    Dans mon sillage tu joues
    De la quille à la proue
    Et d’un un bond magnifique
    Tu m’ouvres la voie du Pacifique…

    G. Azzopardi


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  • L’asphodèle est de tous "les bons passages".
    Entre ciel et terre, terre et tombe, saison et saison.
    Veille et sommeil aussi, et ses feuilles douces, soyeuses, gonflent les paillasses des transhumants ou bien des vieux qui vont nous quitter et des enfants qui nous arrivent.
    les feuilles d’asphodèles comme celles du hêtre sont imputrescibles et ne gardent pas l'odeur de l’urine.
    Entre l’obscurité et la lumière, « luminellu »; entre le froid et le chaud, « incendime »; entre l’incult de la forêt ou du maquis et la culture des champs et des jardins, plante de la friche, « san-martinu »...
    Est-ce une fleur ? Une plante ? Un arbre ?
    Il semble relever d’une catégorie impossible, nous ignorons tout de la taxinomie populaire corse.
    On peut cependant penser, à partir de certains indices, qu’il y a un statut intermédiaire n’entrant pas tout à fait dans les catégories de la botanique scientifique.
    Ceccaldi dans son dictionnaire nous dit qu'« arbucciu » signifie "arburucciu" (petit arbre), ce qui est faux linguistiquement .
    L'auteur introduit ici un sens tiré sans aucun doute du savoir local et il nous propose une étymologie fantaisiste comme on dit d'une étymologie populaire. Cette "classification" est confirmée par un récit recueilli aujourd'hui même à Ucciani.
    Il nous raconte l'une des nombreuses aventures de Bartolu, un personnage qui, à la manière de Grossu-Minutu, a l'art de se tirer toujours des mauvais pas.
    Condamné à mort par la reine, il va être pendu.
    Il accepte le verdict mais demande "una grazia" (une dernière faveur).
    Il souhaite choisir l'arbre auquel il sera pendu, ce qu'on lui accorde.
    Les bourreaux le conduisent à travers les forêts.
    Aucun arbre n'est à son goût.
    Ils parviennent dans un champ couvert d'asphodèles, et désignant un beau "tirlu" : " - voilà mon arbre !".
    Lié à cette plante moins haute que lui, Bartolu a échappé à la mort.
    Il a retourné la situation, aboli l'ordre sans passer par la rébellion, acceptant sans la subir, la loi de la reine.
    Au moment de mourir, il s'est amarré à l'asphodèle qui l'a réancré dans la vie.
    Plante du salut, une fois encore. »
    Ce texte m'a été envoyé par une amie corse, je le partage avec vous.


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  • Sugiton, Sormiou, Morgiou, toutes nos calanques de Marseille à Cassis
    Un petit montage de quelques photos.

    Les calanques de Marseille sont un havre  aux portes de la ville.

    Il y a des cabanons à Sormiou et à Morgiou.


    Ces lieux sont  protégés, dans les cabanons,  pas d'eau , pas d'électricité, mais y vivre c'est vivre au paradis.

    Les paysages sont magnifiques.

    Les petites plages sont discrètes avec une eau transparente et du fin sable blanc.


     

     

     


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  • «Un maitre de l'Orient a vu un scorpion se noyer et décida de le tirer de l'eau, et lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua.
    Par l'effet de la douleur, le maitre lâcha l'animal qui de nouveau tomba à l'eau en train de se noyer.
    Le maitre tenta de le tirer nouvellement et l'animal le piqua encore.

    Quelqu’un qui était en train d'observer se rapprocha du maitre et lui dit :
    - Excusez-moi, mais vous êtes têtu! Ne comprenez vous pas que à chaque fois que vous tenteriez de le tirer de l'eau il va vous piquer ?
    Le maitre répondit:
    - La nature du scorpion est de piquer, et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider.

    Alors, à l'aide d'une feuille, le maitre tira le scorpion de l'eau et sauva sa vie et continua:
    - Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal; prends juste des précautions.


    Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
    Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.

    Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
    Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi...
    Et ce que les autres pensent de toi...c'est leur problème.»


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