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à Marseille
Un ami a pris cette photo au Frioul , cette photo de la mer déchainée m'a fait penser à Chateaubriand :
Des vastes mers tableau philosophique,
Tu plais au cœur de chagrins agité :
Quand de ton sein par les vents tourmenté,
Quand des écueils et des grèves antiques
Sortent des bruits, des voix mélancoliques,
L'âme attendrie en ses rêves se perd,
Et, s'égarant de penser en penser,
Comme les flots de murmure en murmure,
Elle se mêle à toute la nature :
Avec les vents, dans le fond des déserts,
Elle gémit le long des bois sauvages,
Sur l'Océan vole avec les orages,
Gronde en la foudre, et tonne dans les mers.
Mais quand le jour sur les vagues tremblantes
S'en va mourir ; quand, souriant encor,
Le vieux soleil glace de pourpre et d'or
Le vert changeant des mers étincelantes,
Dans des lointains fuyants et veloutés,
En enfonçant ma pensée et ma vue,
J'aime à créer des mondes enchantés
Baignés des eaux d'une mer inconnue.
L'ardent désir, des obstacles vainqueur,
Trouve, embellit des rives bocagères,
Des lieux de paix, des îles de bonheur,
Où, transporté par les douces chimères,
Je m'abandonne aux songes de mon cœur.
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Pour une nuit sereine que penseriez vous d'un petit carré de chocolat ?
Il nous fait oublier les soucis quotidiens, nous enveloppe de douceur, nous emmène au pays de l'enfance...
je partage avec vous ce petit poème , je crois que l'auteur est italien mais je ne sais pas grand chose sur lui, j'ai aimé ces quelques mots sur cette friandise qui nous apporte des petits moments de bonheur, évoque des souvenirs de Noëls lointains, de Pâques joyeuses, de printemps et d'hiver.
Les violons de l'automne se taisent pendant la dégustation de ces petits délicieux carrés , l'hiver parait moins rude, il fait du bien au moral, nous console pour de petites peines, enfin c'est notre auxiliaire de vie précieux pour les jours où tout va mal...Il nous fait du bien !
Gourmandise
J’étais allé chez l’épicier
Acheter
Du café, du savon, de l’huile
Ou bien des allumettes.
En passant devant le comptoir
J’ai pu voir
Des caramels et des sucettes,
Peut-être cent, peut-être mille !
Mais alors, je n’ai plus pensé
A ce qu’il fallait acheter
Et j’ai demandé tout bas
Un kilo de chocolat.
A. Laponne
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J.F. Bernardini
Ne fermez pas la porte...
Ils ont longtemps marché
Ils viennent de ces chemins
Où les hommes et les femmes
N'ont jamais eu qu'un coin du feu
Pour y chanter la peine l'amour et le travail
Ils sont des gens du bord de l'eau et de la terre
Là-bas
Chez eux où la parole commence par le chant
Là-bas où le vent de l'histoire des autres
A souvent déchiré la paix sur leurs rivages
Leur laissant au cœur de vieux chagrins
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J'écris...
Parce qu'en moi... l'espace est limité...
J'en ai trop accumulé par l'intérieur...
Et... je voudrais garder un coin au chaud...
Pour mes futurs bonheurs...
J'écris...
Parce que j'ai connu la souffrance...
Et qu'ainsi... je peux libérer mon âme...
Vous qui êtes seuls (es) et oubliés (es)...
Moi , je sais vous comprendre...
J'écris...
Parce que ça fait partie de ma vie...
C'est l'ultime évasion...
Qui me repose de ma prison...
Voilà... pourquoi j'écris...
J'écris...
Non... pour me faire pardonner...
Mais pour me pardonner à moi-même...
J'ai fermé les yeux sur le passé...
Mais je n'ai pu effacer le souvenir...
De son dernier... Je t'aime...
J'écris...
Parce que j'ai besoin d'aller vers vous...
De sentir que j'ai touché votre cœur...
Et que pendant un court instant...
Mes écrits vous ont apporté...
Tendresse et chaleur...
En toute douceur...
De mon cœur à vous...
Claire De La Chevrotière
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