• Joyeux premier Mai !

    Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
    Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
    Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
    Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
    L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
    La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
    Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
    Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en cœur ;
    L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
    Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
    Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
    A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
    La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
    Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
    Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
    Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
    Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime !

    Victor Hugo

    Puisse ce muguet vous porter bonheur amis d' Eklablog !

    Je vous embrasse toutes et tous amicalement.


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  •  

    Le printemps n'est pas loin...

    Les petites boules jaunes du mimosa en fleurs,
    Annoncent le printemps et toutes ses senteurs.
    La tête des grands arbres agités par le vent,
    Sont les contemplateurs de vieux contes persans.

    Tout notre être à ce moment là voyage,
    Prêt à découvrir tous les nouveaux paysages,
    Le parfum des fruits sucrés, des fleurs, de la mer.
    C’est la méditerranée, esprit de la terre.

    Et mon âme vagabonde, émerveillée
    Par la nature renaissante ; toute la beauté
    Du monde. Le secret des îles lointaines.

    Et les chants des sirènes qu’Ulysse a connus
    Pour nous, sur la plaine, sont maintenant descendus
    Et nous résistons à leurs suppliques vaines.

    Écrit par Ottomar

    Tous droits réservés ©





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  • Les poèmes de Georges

    SAVOIR LE DIRE

    Il était un homme marqué par le temps
    Son visage buriné par le vent
    Mais il avait un cœur d’enfant

    Il paraissait dur et fier
    Lui qui chevauchait les mers 
    Et dans son cœur une prière

    « Toi qui m’as donné le plaisir de vivre 
    Toi que ton parfum m’enivre
    Tu mets mon cœur à la dérive »

    Sur les flots j’écris ces mots de douceur
    Aux quatre vents je chante mon bonheur
    Et devant toi il reste cette peur

    Ne pas savoir te dire ces douces paroles
    Celles où les sentiments s’envolent
    Quand nos corps s’affolent

    Il est triste de rester muet
    Devant l’être aimée
    Tel un navire échoué…

    Mais aujourd’hui dans le matin blême
    Dans un cri tous mes sentiments se mêlent

    « JE T’AIME »


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  • Ils perdirent l'étoile, un soir ; pourquoi perd-on
    L'étoile? Pour l'avoir parfois trop regardée
    Les deux rois blancs,étant des savants de Chaldée
    Tracèrent sur le sol des cercles au bâton

    Ils firent des calculs, grattèrent leur menton
    Mais l'étoile avait fuit, comme fuit une idée
    Et ces hommes dont l'âme eût soif d'être guidée
    Pleurèrent, en dressant des tentes de coton


    Mais le pauvre Roi noir, méprisé des deux autres
    Se dit "pensons aux soifs qui ne sont pas les nôtres,
    Il faut donner quand même à boire aux animaux"

    Et, tandis qu'il tenait son seau d'eau par son anse
    Dans l'humble rond de ciel où buvaient les chameaux
    Il vit l'étoile d'or, qui dansait en silence.

    Edmond Rostand


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  • BONNE ANNÉE 2016

    Deux mille quinze doucement s’en va
    Avec son lot de haut et de bas
    A la tristesse de ceux qui nous ont quittés
    L’immense joie de ceux qui sont arrivés

    Pour tout ceux qui nous ont accompagnés
    Et le plaisir de ceux que nous avons retrouvés
    De la douceur de quelques mots échangés
    A ce sourire naturellement donné

    Je dis que la vie est un cadeau
    Malgré son lourd fardeau
    Tout commence par un rêve
    Car chaque jour le soleil se lève

    Sur un monde nouveau à construire
    Fait d’amour et d’amitié sincère
    Que rien ne pourra détruire
    Tant que brillera en toi cette lumière

    Je vous offre ce jour tous mes vœux
    De santé de bonheur et d’aisance
    Car je crois en l’espérance
    Et cela me rend heureux

    PACE E SALUTE

    Georges Azzopardi


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