Il y a 21 000 000 d'années le bloc Corso-sarde s'est détaché du continent européen.
A l'époque du Miocène (Epoque des premiers singes évolués) les continents dérivaient, des espèces endémiques animales et végétales représentaient déjà cette flore et cette faune qui s'est répandue au cours des siècles.

4000ans avant J.C. après avoir eu un relief tourmenté , tumultueux , la pierre fut sculptée, puis alignée.
Des dolmen commencent à témoigner d'une société ritualisée.

1600ans avant J.C. les villages se fortifièrent, loin de la mer où les invasions étaient possibles.
Des bergers élevaient leurs troupeaux.
L'antiquité arrive avec des grecs et des carthaginois , des étrusques , des romains qui s'installent.

Au 5ème siècle arrivent les vandales ; au 8ème siècle les sarrasins qui pillent tout sur leur passage...

Au 11 ème siècle la domination génoise, le littoral est ceinturé.
Des gardiens surveillent l'arrivée de navires suspects.
Les hommes s'installent à flanc de montagne pour échapper aux invasions maritimes nombreuses.
les corses ont l'esprit de famille, le respect dû aux anciens de tout temps.
C'est une terre de souffrance, les épreuves ne leur furent jamais épargnées, ils firent face toujours avec courage et détermination.

Le vécu est transmis de génération en génération, il est chanté avec "les tripes" pour exprimer leur ressenti.
C'est un petit résumé d'une conférence à laquelle j'ai assisté mais je n'ai pas tout retenu...

.....Le paysage changea curieusement.L’herbe et la végétation se permirent des audaces de formes et de couleurs,les oiseaux s’échangeaient gaiement leurs plus belles trilles, l’eau claire des ruisseaux sautait de rochers en rochers.Son cœur battait fort.Malgré la beauté des lieux elle se sentait anxieuse, elle n’avait peut-être pas le droit d’être là ? Alors, au détour d’un sentier étroit, alors qu’elle allait rebrousser chemin, elle s’arrêta net. Une créature magnifique se tenait devant elle, grande,blanche, irréelle, comme elle n’en avait vue que dans ses livres : une licorne…Avec un regard infiniment doux, l’animal s’avança vers la jeune fille.

« Bonjour, lui dit la licorne
- Bonjour. Comme vous êtes belle !
- Toi aussi .Qu’est ce qui t’amène par ici ?
- Je ne sais pas au juste, je suis désolée.J’avance depuis de longs jours sans savoir ce que je cherche.
- Je vois.Tu n’as pas à être désolée.Puis je t’accompagner ? Je pourrais te présenter mes amis ?».....

- Qu'il est triste que nous n'ayons pas d'enfant. Chez nous, tout est silencieux ; chez les autres il y a du bruit et l'on est joyeux.
- Oui, répondit sa femme en murmurant, même s'il n'y en avait qu'un, même s'il était tout petit, grand comme un pouce, je serais bien contente. Nous l'aimerions quand même de tout notre coeur.
Il arriva alors que la femme tomba malade. Au bout de sept mois, un enfant naquit, fort bien conformé, mais pas plus grand que le pouce. Alors, les parents dirent :
- Il est comme nous l'avions souhaité ; il faut que nous l'aimions.

C'est "la différence" qui est traitée ici, alors aimons-nous les uns les autres, et regardons avec gentillesse toute personne ayant un handicap.
Sous la fiction se profile la plume de l'auteur, constituant sa pensée afin de lutter contre toutes formes d'intolérances , par le conte philosophique le lecteur ouvre les yeux sur certaines réalités.

Très bonne journée amies et amis de ce petit monde de blogs.