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  • Entre nous


    Juste pour nous :
    Un petit poème de P. Eluard

    Nous deux nous tenant par la main
    Nous nous croyons partout chez nous
    Sous l’arbre doux sous le ciel noir
    Sous tous les toits au coin du feu
    Dans la rue vide en plein soleil
    Dans les yeux vagues de la foule
    Auprès des sages et des fous
    Parmi les enfants et les grands
    L’amour n’a rien de mystérieux
    Nous sommes l’évidence même
    Les amoureux se croient chez nous.

     


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  • Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand rêve,
    Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin,
    Nous n'avons pas plus tôt ce roseau dans la main,
    Que le vent nous l'enlève.

    A. de Musset (extrait)


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  • Tu es venue


    Tu es venue le feu s'est alors ranimé
    L'ombre a cédé le froid d'en bas s'est étoile
    Et la terre s'est recouverte
    De ta chair claire et je me suis senti léger
    Tu es venue la solitude était vaincue
    J'avais un guide sur la terre je savais
    Me diriger je me savais démesuré
    J'avançais je gagnais de l'espace et du temps
    J'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumière
    Là vie avait un corps l'espoir tendait sa voile
    Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit
    Promettait à l'aurore des regards confiants
    Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard
    Ta bouche était mouillée des premières rosées
    Le repos ébloui remplaçait la fatigue
    Et j'adorais l'amour comme à mes premiers jours.
    Eluard


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